4 Mai 2024
Fatiguée, j’ai largué ma valise.
Éclatée sur les cailloux de ma vie,
Elle gît, crâne fracassé
Qui, par ses failles béantes,
Laisse échapper ses humeurs
Trop longtemps contenues
Perdue à force de chercher un sourire,
Je ne demandais rien, ou presque
Un brin de reconnaissance,
Une main qui caresse
Un geste tendre.
Mais,
J’ai essayé pourtant, encore et encore
J’ai grimpé à la corde de mon cerf-volant
Je voulais voir le firmament.
Mais,
Je n’ai vu que cahots et ténèbres.
J’ai laissé mon cœur fort ouvert à certains ;
Comme un ballon trop gonflé, il a éclaté.
Seule, j’essaye de ramasser les petits morceaux